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Elisabeth Wesmael

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Élisabeth Wesmael
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Influencée par

Elisabeth Wesmael (ou Wesmaël), née en 1861 et morte le , est une artiste graphique belge connue pour ses gravures, ses eaux-fortes et ses illustrations.

L'Ourthe at Lhoneux
Grue a thuin

Jeunesse et formation

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Elisabeth Wesmael grandit à Nimy[1]. Elle étudie entre 1883-1884 à l'Académie de Mons avec Auguste Danse[1]. Elle y dessine et réalise des gravures. Elle devient amie avec Louise Danse et Marie Danse[1], filles de son maître, Auguste Danse, qui lui-même était un artiste graphique. Elle est présente aux célébrations de son centenaire[1].

Carrière artistique

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Au début de sa carrière, ses œuvres contiennent principalement des gravures de paysages contemporains telle que ses eaux-fortes Forêt d'épicéas dans la région campinoise de Joseph Coosemans[1] et de La Sortie des vêpres de Franz Courtens. Ces deux œuvres font désormais partie des collections de la ville de Bruxelles. Par la suite, elle grave principalement des paysages, des vues de la vallée de la Sambre et de l'Ardenne avec des œuvres comme La Sambre à Thuin, Thuin, la ville basse, Touët de Beuil, une rue de Thuin[2] et L'Ourthe à Esneux. Elle réalise également des dessins et des croquis, notamment Un coin dans le jardin de Léon Souguenet ou Plateau de l'Ourthe.

Elisabeth Wesmael est membre de diverses associations artistiques : L'Estampe, la Société des aquafortistes belges[1]. Elle expose pour cette dernière en 1899, 1893, 1895 et 1908[1]. Egalement, elle expose à Gand en 1892, à Bruxelles en 1903 et 1910, et à Charleroi en 1911[3].

En 1907, elle illustre La chanson populaire belge de Charles Gheude, avec d'autres artistes : Henry Bodart, Emile Baes, Fernand Khnopff, Jean Delville, Louis Royon, Auguste Oleffe, Louise Danse, et Henri Cassiers[4].

Elle devient veuve en 1943 et rentre en Belgique[1]. Elle meurt 10 ans plus tard. Elle est inhumée dans la ville de son enfance, Nimy.

Elizabeth Wesmael a une préférence pour les paysages ardennais. Son travail s'inspire parfois de compositions anciennes ou contemporaines tels que les oeuvres de Franz Courtens et Joseph Coomans. Elle signe parfois de son nom, mais parfois avec Elisa ou Lisette[3].

Vie privée

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Élisabeth Wesmael se marie en 1914 à l'écrivain Maurice Des Ombiaux[5] avant le début de la Première Guerre mondiale[1]. Ils vivaient au n° 28 de la rue du Lac à Bruxelles. Elle quitte la Belgique pour le suivre à Paris puis Sainte-Adresse d'où il prend part au gouvernement provisoire Belge[1].

Expositions

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  • 1907 : Bruxelles, Salon de 1907
  • 1910 : Bruxelles, L'Estampe, 4e salon

Postérité

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Son tableau, daté de 1905, Coucher de soleil dans la région campinoise est inclus dans le livre Women Painters of the World qui donne un aperçu des femmes peintres les plus en vue jusqu'en 1905, date de publication de ce livre[6],[7].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j Éliane Gubin (historica.), Dictionnaire des femmes belges: XIXe et XXe siècles, Lannoo Uitgeverij, (ISBN 978-2-87386-434-7, lire en ligne).
  2. Léonce Deltenre, La ville de Thuin et ses iconographes, (lire en ligne).
  3. a et b Andriesw, « Grafiek uit de Bergense School: Wesmael, Lizette (Elisabeth) (XIX-XX eeuw) », sur Grafiek uit de Bergense School, (consulté le )
  4. « AML - OPAC », sur opac.aml-cfwb.be (consulté le )
  5. Jean-Marie Horemans, Maurice des Ombiaux, prince des conteurs wallons, Institut Jules Destrée pour la défense et l'illustration de la Wallonie, (lire en ligne).
  6. Women Painters of the World on Project Gutenberg.
  7. (en) Anonymous, Women Painters of the World From the Time of Caterina Vigri, 1413-1463, to Rosa Bonheur and the Present Day, Library of Alexandria, (ISBN 978-1-4655-2483-6, lire en ligne).

Bibliographie

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  • J. Ensor (X. Tricot éd.), Lettres, Bruxelles, Main d'œuvre, 1999.

Liens externes

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